Géobiologie, une médecine de l’habitat.

Des phénomènes invisibles provenant du sous-sol de la terre, de nos technologies modernes ou encore de « mémoires parasites » pollueraient nos habitats, affecteraient notre bien-être. La géobiologie permettrait de s’y soustraire ou de les neutraliser.

Qui n’a jamais eu l’impression de ressentir de bonnes ou de mauvaises ondes en entrant quelque part ? Combien de personnes voient leurs petits ennuis quotidiens s’envoler subitement quand elles quittent leur maison quelques jours, pour les retrouver à peine rentrées ? Combien de personnes se plaignent d’être toujours malades ou fatiguées depuis qu’elles ont déménagé ou changé de bureau ? Les maisons qui portent malheur existent-elles vraiment ? Des lieux où, qui que soient leurs occupants, les mêmes histoires se répèteraient indéfiniment ?

Les lieux auraient une influence sur nous. Certaines zones spécifiques d’une pièce se révéleraient même perturbatrices pour l’organisme lorsqu’on y demeure trop longtemps. C’est pourquoi, bien choisir l’emplacement de notre lit, de notre siège de bureau, de notre canapé et de tout autre endroit où nous séjournons plusieurs heures par jour ou par nuit, ferait partie des facteurs essentiels à notre équilibre.

Il s’agirait de phénomènes invisibles émanant de notre environnement – extérieur ou intérieur – qui pollueraient nos lieux de vie.

Une exposition prolongée à ces « ondes nocives » provoquerait, de façon variable d’un individu à l’autre selon sa sensibilité, des troubles du comportement ou des problèmes de santé : stress, fatigue chronique, saute d’humeur, troubles du sommeil, baisse du système immunitaire, maladies dégénératives et cancers…Mais de quoi s’agit-il ?

Les Géobiologues – Ces médecins de l’habitat agissent sur le «potentiel régénérateur» qu’un lieu peut avoir sur ses occupants.

Les mystérieuses méthodes d’intervention des géobiologues et les outils radiesthésiques qu’ils utilisent pour détecter les ondes – que la science et les autorités sanitaires considèrent comme inoffensives pour certaines, inexistantes pour d’autres – auront vite fait de reléguer cette discipline au rayon des croyances.

Pourtant, ses bases ont été constituées au cours du XX siècle par d’éminents scientifiques, notamment des médecins qui, après avoir observé que plusieurs patients souffraient de symptômes similaires dans un même immeuble ou dans un même quartier, ont été amenés à supposer l’existence d’un lien de causalité entre l’apparition de certaines maladies et le lieu de vie.

Cherchant à vérifier leur hypothèse, ils ont alors comparé leurs observations sur le terrain et leurs statistiques médicales avec la réalité invisible du sous-sol, qu’il n’est possible de sonder qu’avec des outils radiesthésiques.

C’est à partir d’une démarche inductive, basée sur des données empiriques et des corrélations en série, que ces scientifiques ont progressivement bâti un cadre théorique aux contours évolutifs.

Le plus célèbre d’entre eux est le Dr Ernst Hartmann, considéré comme le père de la géobiologie moderne et son pays, l’Allemagne, comme le berceau de cette discipline.

Dès le début de sa carrière, il constate que certaines pathologies, habituellement faciles à maîtriser, ne trouvent aucun traitement efficace. Il en vient donc à supposer une influence externe liée à l’environnement, une hypothèse renforcée par de multiples expériences et observations au sein même de l’hôpital où il exerce.
Après avoir évacué toutes les hypothèses, il en arrive à évoquer le rôle de phénomènes telluriques invisibles auxquels certains patients seraient plus ou moins exposés, et prétend qu’il suffit de changer l’emplacement des lits pour que les malades se rétablissent plus rapidement. Dès 1948, il se consacre intensivement à des recherches en radiesthésie et en géobiologie, et posera les bases théoriques de cette discipline.

Les réseaux telluriques

Le géobiologue devra donc s’intéresser aux ruptures d’homogénéité du sous-sol, comme les failles et les cavités, mais aussi aux cours d’eau souterrains, nappes phréatiques et eaux souterraines stagnantes sous un lieu d’habitation.

Mais ce que les géobiologues cherchent à localiser, avant toute intervention est encore plus énigmatique.

En 1951, le Dr Hartmann fait pour la première fois allusion au Globalgitternetz (réseau global, en allemand), un réseau tellurique – incontournable pour les géobiologues aujourd’hui – appelé « réseau Hartmann » ou « réseau H ». De gigantesques cloisons invisibles, liées au champ magnétique terrestre qui, selon les géobiologues, quadrillent la planète comme un immense filet de pêche tridimensionnel.

D’après les médecins de l’habitat, ces mailles s’élèvent verticalement à la surface du globe, et traversent tous les obstacles matériels, terrains et bâtiments.
À chaque croisement de deux lignes s’exerce également une grande agitation électromagnétique que les géobiologues considèrent comme pathogène. La nocivité de ces « nœuds telluriques » – ou « nœuds Hartmann » -, pas plus larges qu’une assiette, serait amplifiée à l’aplomb d’une veine d’eau souterraine, d’une faille géologique, ou encore d’une cavité.
A la même époque, le Dr Curry, météorologiste allemand, détecte un autre réseau, orienté en diagonale par rapport au réseau Hartmann, composé de murs invisibles de 40 centimètres d’épaisseur. La superposition d’un nœud Hartmann et d’un nœud Curry constitue un « point étoile » qui, d’après les géobiologues, perturbe considérablement l’organisme des êtres vivants, le fonctionnement des cellules, des organes et des glandes endocrines.

Le ressenti des géobiologues et certains documents datant parfois de l’Antiquité laissent penser que les civilisations anciennes connaissaient déjà l’existence de ces influences telluriques et de ces mystérieux réseaux.

Les éléments décoratifs seraient source de stress ou d’apaisement.

Le travail du géobiologue réserve bien d’autres surprises. Toujours de manière empirique, ces experts de l’invisible ont remarqué que les éléments décoratifs – statues, tableaux, miroirs, bibelots et mobilier – seraient également, selon leur emplacement, leur forme et leur histoire passée, source de stress ou d’apaisement, en fonction, disent-ils, de « l’énergie » qu’ils vont dégager.

« Mémoires parasites » et fantômes

Autre phénomène, susceptible de heurter le sens commun : les « mémoires parasites ». Tous les médecins de l’habitat affirment avoir souvent affaire à ces empreintes de violence, de souffrance ou de tristesse engrammées dans un lieu. D’après les géobiologues, un lieu dans lequel se sont produits des événements traumatisants ou qui a pu, par le passé, abriter des personnes au parcours de vie difficile, pèsera sur le quotidien des futurs habitants. Une énergie « plombante », disent-ils, au même titre que la présence d’« âmes errantes » – autrement dit de fantômes. « C’est heureusement très rare, précise Dominique Mounié, géobiologue et géopraticien, mais il arrive dans moins de 5 % des cas que la qualité vibratoire d’un lieu soit abaissée par la présence d’une entité. »

La géobiologie et les animaux

Comme nous, les animaux seraient également affectés par toutes ces ondes qui nous entourent. C’est ainsi que la géobiologie trouve actuellement une reconnaissance, dans un milieu où l’on ne l’attendait pas : l’élevage.

Des éleveurs, pourtant très sceptiques, ont approché cette discipline, presque contraints et forcés, après avoir tout essayé pour tenter de sauver leur cheptel malade, explique Yves Le Cozannet, ancien éleveur bovin, devenu géobiologue dans la région bretonne. Une fois qu’ils ont constaté l’efficacité de nos techniques, ils en parlent aux autres éleveurs. Le bouche à- oreille fonctionne bien. Si l’on se plaît à dire que chez les humains tout est psychologique, on ne peut toutefois pas accuser les animaux de fabulation !
Inexploré n°20

Philippe Arzul, vétérinaire spécialiste des vaches laitières, s’est formé à la géobiologie il y a une dizaine d’années pour apporter des solutions concrètes là où « la médecine vétérinaire, dit-il, montre parfois ses limites ». Après avoir passé en revue les éventuelles causes du problème au sein de l’exploitation agricole – vérification du confort du bâtiment, de l’équipement de traite, de l’équilibre alimentaire, de l’hygiène du lieu et des bovins, mais aussi de l’état des appareils et des installations électriques parfois obsolètes et « un peu trop bricolées », Philippe Arzul cherche ailleurs. « Une fois que j’ai vérifié que tout était aux normes, je me tourne vers la géobiologie en recherchant une nuisance extérieure à l’exploitation qui peut avoir une incidence sur la santé des animaux. La géobiologie et le travail de réharmonisation que je fais n’ont aucune réalité scientifique. Je n’ai aucune explication rationnelle pour dire comment ça marche. Ce qui est important, c’est que l’on observe des résultats très positifs un peu partout ! Dans 60 % des cas, les résultats sont constatés de manière presque instantanée, dans 30 % des cas, le problème est plus complexe et nécessite 2 ou 3 passages. Il n’y a que 10 % des cas pour lesquels je ne trouve pas de solution. Ce qui fait quand même 90 % de réussite ! »

Nous sommes, certes, constitués de chair et d’os, mais nous sommes aussi des êtres énergétiques et vibratoires.

Comment ces ondes affectent-elles notre santé ?
Pour comprendre, il est indispensable de sortir de notre représentation mécaniste et matérialiste de l’être humain. Nous sommes, certes, constitués de chair et d’os, mais nous sommes aussi des êtres énergétiques et vibratoires en interaction permanente avec tout ce qui nous entoure. Car comme le rappelle Gérard Dieuzaide, chirurgien-dentiste, diplômé à l’université en posturologie et spécialisé depuis une dizaine d’années dans l’impact des ondes électromagnétiques sur l’être humain, « toute matière émet un rayonnement électromagnétique, appelé l’onde de matière. C’est un principe de physique, explique-t-il.

Notre corps fonctionne comme un récepteur radio qui peut grésiller lorsque les ondes qu’il reçoit sont incohérentes avec son propre système oscillatoire.

[Extrait d’un article écrit par Audrey Mouge paru dans Inexploré n°20]

Anita Morel-Thuillier

Feng-Shui • Géobiologie • Clarification

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